Petit et borné

 

 

Il y a maintenant trois mois que l'enculé Voyer bricole laborieusement un délirant montage anti-téléologue.

Le passage récemment cité sur le Debord(el) par Agent Stass (c'est aux pseudonymes de ses larbins qu'on comprend les motivations d'une secte) est un mensonge. L'enculé Voyer feint là, avec grande indignation, de découvrir l'épilogue de la correspondance qui lui a été envoyé en 1992 à parution (comme si l'enculé ne l'avait pas reçu, ou comme s'il ne l'avait pas lu à réception du bulletin n° 4, ou comme s'il avait pu oublier cet épilogue après l'avoir lu), et qui est public et discuté sur l'Internet depuis quatre ans. Au mieux on pourrait supposer qu'il est négligent et mal préparé au point de gémir depuis trois mois sur un sujet qu'il n'a pas révisé, mais il avait déjà inséré dans son tissu de sophismes haineux au moins une mention à propos d'une réflexion qui ne figure que dans cet épilogue, qu'il connaissait donc. Il insinue ensuite que cet épilogue ne ferait pas partie de la correspondance – bien entendu, comme tout épilogue de roman ne fait pas partie du roman – et en même temps que ce serait là de la « correspondance infinie ». De deux choses l'une : soit cet épilogue ne fait pas partie de la correspondance, et ce ne peut donc pas être la preuve d'une « correspondance infinie », soit l'épilogue fait bien partie de la correspondance ; et ce médiocre n'a donc même pas vérifié dans son dictionnaire ce qu'est un épilogue, qui même là est assurément quelque chose qui finit ; d'ailleurs, depuis cet épilogue, jamais un téléologue n'a plus voulu correspondre avec un pareil débiné, devenu falsificateur. Et le menteur de venir pleurnicher avec la mauvaise excuse des cancres qui n'ont pas appris leur leçon : cette conclusion, il l'avait cherchée en vain ! Il n'avait pas prêté attention à ce qu'avait dit son larbin Weltfaux ! Pitoyable bouffon, non seulement mal au fait de ce dont il parle, mais poltron jusque dans la capacité de lire et de comprendre, piteux dans le raccroc, et petit en tout !

Nous lui aurions fait, avec cet épilogue si douloureux pour lui, un enfant dans le dos. C'est ce falsificateur, que nous avons toujours cherché en face, qui dit ça ! Lui, l'enculé qui demandait à Adreba Solneman de le laisser libre de son silence, et qui a rompu ce silence aussitôt en publiant leur correspondance falsifiée, dans le dos d'Adreba Solneman, qu'il s'est bien gardé d'avertir de cette conception Agent Stass de la liberté du silence ! Lui, le débiné qui s'exprime toujours par-derrière, au point de ne même pas venir exalter sa pétomanie sur un site neutre, où il ne peut pas l'embaumer de quelques manipulations, la parfumer de son art inimitable du trucage tous azimuts ! C'est toujours la même façon élégante de faire : quand cet enculé a mal lu, mal compris, ou même est obligé de reconnaître qu'il a tort, c'est les autres qui sont des malcomprenants et des malveillants, qui lui font des enfants dans le dos. Les provocations de cette petite ordure sénile ne sont que des défenses infantiles transposées, jusque dans sa théorie (ex : le contenu de la communication c'est la division infinie du travail, l'économie n'existe pas na na na, Ben Laden ceci, les arabes cela, les youpis pipi, etc.) ; claquer des talons en faisant le salut nazi en pleine classe pour faire chier l'instit de gauche, voilà le niveau d'ensemble du voyérisme pénible : et quand pris en défaut au-delà de ces petites provocations puériles Jipi a tort, c'est toujours la fuite en avant, les autres qui sont responsables, c'est eux msieur. Trois claques !

L'association des groupies du gourou Voyer est évidemment fort inquiète des efforts lâches et impuissants du patron pour administrer une leçon éclatante à plus fort que lui. Surtout après qu'ils ont voulu faire passer pendant longtemps le silence lâche et impuissant de ce patron pour la plus éclatante leçon de mépris. Aussi, chaque nouveau pet liquide auquel nous ne répondons pas directement se doit d'être applaudi comme une grande victoire par la petite secte. On sait depuis le debord of directors que les ouistitis von Nichts, YBM, Weber et autres Weltfaux s'orientent au bruit, pas à l'odeur. Peu importe pour ce petit peuple le contenu, le sens de ce qui est dit. Ils pensent, à la suite de leur maître, que son dire suffit et que l'éclat de cette communication infinie suppléera bien son absence de contenu. Le maître n'a-t-il pas toujours raison ? Même quand il feint, triche, manipule, falsifie ? Non seulement Franck Einstein, mais aussi l'aimable Toto ne sont-ils pas incapables d'émettre la moindre réserve à son égard ? Donc il suffit que Voyer prouteflitche en prince russe et les voilà aux anges, comme les hachichis du Vieux de la Montagne.

Il y a un mois, nous avons publié 'Le dernier mot' qui, avec les autres textes de la Nouvelle Gazette du Voyérisme Pénible, suffit à répondre aux déjections pestilentielles de la crevure qui profite si bien de sa retraite. Cette basse boursouflure n'a toujours pas compris de quoi il s'agissait – la critique de ses présupposés en tant qu'illustration de la critique des présupposés de son époque – et continue d'essayer de justifier ses falsifications en manipulant frauduleusement le détail, comme nous l'apprend son larbin Agent Stass. Depuis un mois que nous n'avons plus rien dit du gourou borné de la petite secte, qui se répand si loin en dessous du propos, nous l'avons entendu et senti prouter trois ou quatre petites impertinences, infamies ou sophismes au niveau de la mise en scène de la découverte de l'épilogue de la correspondance de 1992. Que tout le monde se rassure : nous suivons le manège, au cas assez improbable où le vieux débris trébuche sur un sujet qui nous intéresse. Nous répondrons donc, assez vite comme nous le faisons toujours avec cette engeance-là, dès qu'il y aura matière ou dès que nous aurons envie. Tout porte à croire, depuis un mois, que la seconde éventualité viendra d'abord.

 

Nous profitons du message pour remercier l'utile Toto de nous avoir mis la puce à l'oreille : pour accomplir son labeur, Voyer aurait le doigt dans le cul. Mais bon sang, mais c'est bien sûr ! Il a dû se le mettre très tôt, peut-être même avant la fin de la croissance, quand ses copines l'appelaient encore Jipi avec cette familiarité un peu chipie. Peut-être que le doigt s'est cassé dans un mouvement frénétique qui anticipe la masturbation du nombril avec l'autre main, parce qu'il semble ne plus jamais être arrivé à le retirer. Quand le tout a enflé, et que l'anus s'est dilaté prodigieusement, on en a oublié le doigt coincé comme le reste, dans l'inflation du remplissage de ce Jean-Pierre Ben A God. Le doigt pourrait aussi expliquer la mitraille de pets liquides (elle a bien raison Toto, quelle logorrhée !), parce qu'il doit filtrer de l'air au contact de l'une des parois, par petites tractions convulsives, et permettre ainsi un échappement qui, compte tenu de l'encombrement, nous avait toujours paru improbable. Mais sur cette dernière hypothèse, nous nous voulons prudents, pour une raison scientifique : ce cul-là est tellement avide d'enculage que le moindre espace libre aurait été impitoyablement utilisé. Nous demandons bien sûr publiquement l'avis des spécialistes, tout particulièrement parmi ceux qui, comme certains téléologues, n'ont plus de réserves vis-à-vis de ce Grand Théoricien de la résignation.

 

(Texte de 2003.)

 


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